L’idée que l’agriculture « intensive » ou « conventionnelle » soit responsable de « la mort des sols agricoles » est largement répandue dans le grand public. Or la notion même d’état de santé d’un sol n’est pas triviale. L’état de santé d’un sol peut-il être caractérisé, comme on le fait pour un être humain, et si oui, comment ? Selon quels critères un sol est-il déclaré « malade » ou « mort » ?
Une conférence de Matthieu Bravin, chercheur au Cirad, agronome, biogéochimiste du sol, spécialiste de la gestion de la fertilité et de l’évaluation du risque de pollution des sols agricoles.